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Nouveau Parti Socialiste 35

11 février 2008

Sauvegardons la laïcité de la République

"Les organisations et personnalités signataires rappellent solennellement que, selon l’article 1er de la Constitution, la France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Ces quatre termes indissociables définissent des principes qui s’imposent à tous, au premier rang desquels le Président de la République. Or, les déclarations récentes de Monsieur Sarkozy, mêlant ses convictions personnelles et sa fonction présidentielle, portent atteinte à la laïcité de la République.

La mise en cause de ce principe constitutionnel indispensable à la paix civile est inacceptable. Depuis 1905, grâce à la loi de Séparation des Eglises et de l’Etat, la République assure à chaque citoyen la liberté de conscience, garantit sa liberté de croire ou de ne pas croire et de pratiquer le culte de son choix, de n’en pratiquer aucun ou de pouvoir en changer. Elle permet ainsi de vivre ensemble, dans le respect de chacun, quels que soient ses origines, ses choix philosophiques ou ses convictions religieuses."


N'hésitez pas à signer cette pétition ICI : http://www.appel-laique.org/.


Jérôme

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21 novembre 2007

Fiche pas mon pote...

"En adoptant la loi relative à l’immigration, l’intégration, l’asile, le parlement a modifié la loi Informatique et Liberté en autorisant la collecte de «statistiques ethniques » dans le cadre d’« études  sur la mesure de la diversité des origines des personnes, de la discrimination et de l’intégration ». Dès 2008, une grande enquête publique, portant sur les revenus, le niveau d’étude, etc… prévoit de demander à 24 000 personnes de répondre à des questions comme « De quelle origine vous diriez-vous ? », «et de quelle couleur de peau vous diriez-vous ? » et « Avez-vous une religion ? Si oui, laquelle ? » etc.."

Donc, n'hésitez pas à signer la pétition contre les statistiques éthniques !
www.fichepasmonpote.com

13 octobre 2007

Charlie Hebdo et SOS Racisme lancent la pétition contre les tests ADN

Battons-nous contre les test ADN de filiation et signons cette pétition : http://www.touchepasamonadn.com/

13 octobre 2007

PRODUCTION ET ENVIRONNEMENT

Le capitalisme industriel a eu recours à la croissance économique tirée par le modèle productivisme pour s’implanter selon les logiques suivantes.

¨ le meilleur moyen de créer des besoins nouveaux, et donc d’éviter la saturation des marchés est l’innovation technologique ;

¨ la méthode la plus efficace pour augmenter les profits et pour bénéficier d’économies d’échelle, c’est d’augmenter les volumes de production ;

¨ la concentration capitaliste s’opposant au partage des richesses, la seule parade au mécontentement des plus démunis est la croissance économique dans la mesure où celle-ci permet de masquer l’aggravation des inégalités sociales.

Même si la croissance capitalistique est aujourd’hui plus tirée par une économie dématérialisée (spéculation, économie de services, …), il n’en reste pas moins que 70% du commerce international est un commerce de biens industriels.

Comme l’écrivait Philippe Frémeaux dans un éditorial d’Alternatives Economiques « La conviction collective dominante demeure que la croissance économique est un progrès pour autant qu’elle est partagée par tous. Les riches y voient plus que jamais le moyen de devenir encore plus riches ; quant aux pauvres, ils en attendent le maintien de leur emploi et la perspective de rattraper progressivement le niveau de vie des plus aisés. Quant au rêve d’une meilleure maîtrise par l’homme de son environnement et de son destin grâce au progrès tous azimuts des techniques, il demeure très prégnant ».


  1. L’impasse écologique, économique et sociale du modèle productiviste

Au début des années 70, les premières alertes sur les impacts environnementaux et les dangers du modèle productivistes ont été lancées. Trente ans après, les menaces se sont précisées : réchauffement climatique, destruction croissante de ressources non ou très lentement renouvelables, développement économique exponentiel de la Chine et de l’Inde sur notre modèle productiviste. Ces menaces longtemps contestés par les Etats-Unis, le FMI et la Banque Mondiale, semblent aujourd’hui validées à l’échelle mondiale (l’ouragan Katrina d’août 2005 est passé par là).

Nous avons atteint l’impasse écologique qu’est l’accession de toute l’humanité au mode de vie des Etats-Unis à moins de décider de maintenir une partie de la population mondiale dans la pauvreté. La motion NPS du congrès de Grenoble nous rappelait que « si la Chine, par exemple, veut développer, comme elle le fait aujourd'hui, le transport en automobiles particulières et si elle arrivait à consommer de l'essence au rythme actuel des USA il lui faudrait plus de pétrole que ce qui en est produit dans le monde aujourd'hui (80 millions de barils/jour contre 74 millions) ».

Fin octobre 2006, Nicholas Stern, conseiller économique du gouvernement britannique, a remis au Premier ministre Tony Blair un rapport de 500 pages sur les effets du changement climatique en cours et les moyens de les combattre. Dans son rapport, Nicholas Stern affirme : « Le changement climatique va détériorer des conditions élémentaires de la vie des populations sur l’ensemble de la planète - accès à l’eau, production de nourriture, santé et environnement »

Ce rapport souligne également les conséquences du changement climatique sur la richesse mondiale. Le Rapport estime que si nous n’agissons pas, les coûts et les risques du changement climatique dans leur ensemble représenteront l’équivalent d’une perte d’au moins 5% du PNB mondial chaque année, maintenant et pour toujours. Si on prend en compte un éventail plus large des risques et des impacts, les estimations des pertes pourraient atteindre jusqu’à 20% du PNB ou plus.


2. Prise de conscience, mais où sont les actes

Si les experts s’accordent à dire que les pays du Nord porteurs de ce modèle de développement doivent réorienter d’urgence leur modèle de production basée sur une société consumériste à outrance et productiviste, si de beaux discours dont ceux en leur temps de Jacques Chirac sur « la maison brûle » à Johannesburg en 2002 sont prononcés, pourquoi l’incendie continue t-il à se propager à grande vitesse.

Trois explications peuvent être proposées :

¨ « le consensus social persistant autour du modèle productiviste : le monde du salariat demeure légitimement soucieux de son emploi, condition de sa survie immédiate, avant de penser aux conditions écologiques de survie de sa descendance ; Cette alliance contre toute logique entre les forces du capital et celles du travail est validée par les Etats, dont la puissance demeure indexée sur le dynamisme de leur économie » Philippe Frémeaux ;

¨ la peur des Etats d’handicaper leur croissance dans une économie mondialisée hyper - concurrentielle s’ils étaient les seuls à réorganiser leur économie selon les préceptes du développement durable ;

¨ la logique politique nationale de court terme qui prévaut : la menace écologique existe mais la cause de cette menace est mondiale donc non imputable à un seul pays et semble toujours au-delà de la prochaine échéance électorale.

Les dirigeants politiques se contentent de montrer qu’ils sont conscients des enjeux pour plaire à la fraction de l’opinion conscientisée, tout en continuant à gérer l’économie de manière à ne pas remettre en cause les intérêts constitués.

Prenons l’exemple de la France, championne des discours sur le développement durable. Quand il s’agit de passer aux actes, la France se montre peu empressée d’appliquer les quotas de pêche, de mettre en œuvre les zones de protection des points de captage, etc…

Au niveau mondial, la prise de conscience s’est manifestée par l’accord de Kyoto entré en vigueur le 16 février 2005 engagent 34 pays industriels, sur les 141 signataires du protocole, à réduire leurs rejets de gaz à effet de serre dans l’atmosphère. Une baisse de 5,2% d’ici 2012 par rapport aux émissions de 1990. Pour arriver à ce résultat global, les quotas sont différents selon les pays : -8 % pour l’Union Européenne, -15 % pour la Russie, ou -6 % pour le Japon. D’autres pays auront le droit d’augmenter leurs rejets mais dans une proportion inférieure à celle qu’ils auraient voulu réaliser. C’est le cas de la Norvège, +1% ou de l’Islande, +10%.Mais cet accord qui a le mérite d’exister a toutefois de très grosses limites :

¨ Il ne suffit pas à régler le problème » du réchauffement de la planète, selon l’aveu même de la plus haute responsable de l’ONU pour le climat, Joke Waller-Hunter.

¨ le plus grand pollueur, les Etats-Unis, ne l’a pas ratifié

¨ la Chine, dont l’industrie est une des plus polluantes au monde, a ratifié cet accord à comme tout les pays en voie de développement une dispense à  agir jusqu’en 2012. Cette dispense a été accordée à la Chine pour ne pas sanctionner son développement économique.

¨ un des secteurs les plus polluants, l’aviation, n’a pas d’obligations

¨ les entreprises des pays pollueurs peuvent acheter des droits à polluer à des entreprises moins pollueuses; Kyoto a réussi à faire de la pollution un marché mondial.

Au niveau européen, sous la pression des pays de l’Europe du Nord de nombreuses directives environnementales voient le jour mais les autres pays européens traînent des pieds à les transposer dans leur droit national.


  1.  Quelles réponses le socialisme peut-il apporter ?

¨ Faire de l’environnement une revendication du salariat

Comme l’histoire nous l’a montré, les processus de transformation ne se mettent en place que sous la pression de l’opinion et du mouvement social. L’enjeu majeur, pour nous socialistes, consiste donc à réunir autour des défis environnementaux la classe salariale et non plus seulement une fraction qui s’interrogent sur les limites et les finalités de son mode de vie et peu économiquement adopter des modes de consommation réduisant l’impact environnemental.

Tant que le salariat demeurera victime de la société de consommation et du chantage productivisme - survie du salariat, la mise en œuvre du changement nécessaire de notre modèle de production se fera sous la contrainte et sans doute, trop tard pour qu’il soit appliqué de manière démocratique et pacifique.

Le plus bel exemple local est celui de l’arrêt du démantèlement de la centrale nucléaire de Brenillis cet été suite à la saisie du Conseil d’Etat par l’association sortir du Nucléaire et les affrontements ayant eu lieu entre les salariés perdant leur emploi garanti par le chantier jusqu’en 2018 et ladite association. Aux arguments de sécurité sanitaire des employés et du devenir des déchets radioactifs, les salariés répondent garantie de l’emploi.

D’où la nécessité impérieuse de proposer un projet qui prenne en compte les défis environnementaux sans apparaître aux yeux du plus grand nombre comme une régression en termes d’emploi ou de mode de vie. Si on souhaite permettre la mise en place d'un développement durable, il faut favoriser les activités économiques respectueuses de l'environnement et procéder à des arbitrages où les paramètres sociaux, économiques et environnementaux ont le même poids.

A nous de démontrer au salariat que la protection de l’environnement, en plus de préserver l’avenir de nos enfants, sera créateur d’emploi et de richesses.


¨ Mise en place d’indicateurs environnementaux fiables

La communauté internationale doit permettre la comptabilisation des vrais coûts que les activités économiques font supporter à la société. La définition d’indicateurs environnementaux mondiaux et nationaux servant au pilotage de nos économies doit être une de nos revendications.

L’empreinte écologique est un de ces indicateurs pertinents. Elle apparaît en 1992 dans un article écrit par le Professeur William Rees de l'Université de Colombie Britannique. Des logiciels dits « calculateurs » ont ensuite été produits et affinés pour mesurer des empreintes écologiques à diverses échelles, sur la base de données publiées et comparables

L'empreinte écologique est une mesure de la pression qu'exerce l'homme sur la nature. C'est un outil qui évalue la surface productive nécessaire à une population pour répondre à sa consommation de ressources et à ses besoins d'absorption de déchets.

Pour une personne vivant en Europe la terre a besoin de 10 terrains de foot soit ½ hectare (5 hectares) pour subvenir à ses besoins et pour un américain de 20 terrains. Si tout le monde consommait comme un Américain, il faudrait cinq planètes supplémentaires. La moyenne mondiale est de cinq terrains par personne (2,5 hectares).

La superficie totale de la terre est de 17 terrains par personne (6 milliards d’individus). En enlevant les parties non biologiquement productives et ce qui est nécessaire aux autres espèces animales, il y a théoriquement trois terrains de foot disponibles par personne (2,5 hectares).

L'empreinte écologique mondiale a donc dépassé la capacité biologique de la Terre à produire nos ressources et absorber nos déchets depuis le milieu des années 1970, ce qui signifie que l'on surconsomme déjà les réserves, en réalité en surexploitant les milieux et grâce aux ressources fossiles. Or ceci contribue au réchauffement climatique, et donc au risque d’une rapide montée des océans qui diminuera encore la surface de terre disponible.


¨ Réduire notre empreinte écologique

Quelques exemples :

¨ Développement significatif de la part des énergies renouvelables (40 ans de réserve de pétrole, 70 ans de réserve de l’isotope d’uranium utilisé dans les centrales nucléaires) ;

¨ diminution du transport routier en réinstaurant les filières courte de production, en développant le fret ferroviaire et le ferroutage et les transports en commun et en luttant contre l’étalement urbain ;

¨ développement des constructions HQE consommant moins d’énergie et utilisant des matériaux non polluants

¨ adoption d’une politique volontaristes de réhabilitation du parc de logements anciens sur des objectifs définis de réduction de la consommation d’énergie et de diminution des rejets

¨ réduction des déchets en luttant par exemple contre le sur packaging industriel et en développant le recyclage

¨ pédagogie sur nos modes de consommation (consommation de fruits d’été en hiver, …) et leurs impacts environnementaux

etc


¨ Instaurer une fiscalité écologique active

Les subventions et les incitations ou désincitations fiscales sont des instruments qui ont prouvé leur efficacité. Le Danemark par exemple est devenu leader mondial dans la production d'énergie éolienne et dans la fabrication d'éoliennes grâce à une efficace politique de subventions à l'investissement.


Laurence DUFFAUD

23/09/2007

20 mai 2006

MEETING NATIONAL NPS DU 29 AVRIL 2006

Ce meeting a réuni 500 militants, dont de nombreux jeunes, pendant un week-end de 3 jours et la période de vacances de certaines académies.

Le meeting s’est ouvert par l’intervention de représentants de l’UNL, de l’UNEF et du MJS, organisations de jeunesses aux avant-postes dans le mouvement anti-CPE.

Ces trois organisations ont mis en garde le PS contre la croyance qui voudrait que la mobilisation contre le CPE se traduise de façon automatique dans les urnes en 2007.

A l’heure de l’élaboration par le Parti de son projet de législature, elles ont insisté sur la nécessité de répondre aux attentes de la jeunesse sur différents volets :

Ø      l’information/orientation des jeunes,

Ø      l’autonomie financière de la jeunesse afin de lui permettre de faire ses choix en terme de formation par l’instauration d’une allocation autonomie,

Ø      la professionnalisation des formations

Ø      le refus  de la précarisation de la société et du monde du travail en particulier,

Puis nos trois leaders nationaux se sont exprimés sur les attentes de NPS dans le cadre du projet et ont rappelé la nécessité pour le Parti d’avoir une ligne claire contre le libéralisme économique et déclinée notre ligne par des propositions courageuses. Si cette condition n’est pas remplie, le NPS ne cautionnera un projet mi figue-mi raisin qui ne tranche pas des orientations de fond.

INTERVENTION DE BENOIT HAMON (consulter des extraits sur http://nouveau-ps.net/index.php)

Benoît a rappelé l’absurdité du calendrier initial du projet qui faisait que ce dernier aurait été soumis aux votes des militants alors que la démarche des Etats Généraux du parti n’aurait pas été terminée. Le NPS a demandé le report de l’adoption du projet à septembre afin que ce projet soit bien celui des présidentiables qui aujourd’hui se taisent pour élaborer leur projet personnel qu’ils communiqueront à la rentrée de septembre, faisant ainsi fi du projet du Parti. Notre demande s’est heurtée à un refus, nous n’avons réussi qu’à gagner quelques jours afin de recaler l’envoi du projet et le vote après le processus des états généraux.

Notre capacité à gagner les élections de 2007 se fera sur notre capacité à apporter des réponses à 4 enjeux principaux :

Ø      La jeunesse : notre ligne doit être celle de l’autonomie contre le mérite et doit reprendre la revendication portée entre autre par le MJS d’une allocation universelle d’autonomie.

Ø      La démocratie : notre volonté est celle de

la VI

ème république parlementaire afin de redonner du sens aux votes des citoyens. Depuis 2002, les gouvernements successifs ont connus des défaites électorales majeures aux cantonales, aux régionales, aux européennes, lors du référendum du 29 mai sans que cela ait la moindre conséquence sur la ligne politique gouvernementale et présidentielle.

Ø      Un nouvel ordre public social afin de faire face au désordre et à la violence économique et sociale.  La question de la répartition entre capital et travail doit être au centre de nos préoccupations.  En 2005 si la répartition de la richesse entre capital et travail avait été la même que dans les années 80 alors il y aurait eu 130 à 150 milliards de salaire direct et indirect  pour les salariés français.

Ø      L’Europe : après la présidentielle de 2007, en 2008,

la France

exercera la présidence européenne et sera donc attendue sur les orientations qu’elle souhaite donner à l’Europe. Il nous faudra répondre à 3 questions :

  • quelles frontières pour l’Europe ? Nous pensons qu’il faut changer les règles politiques, économiques et sociales avant de procéder à tout nouvel élargissement si nous ne voulons pas que l’Europe ne se résume pas à une simple zone de libre échange
  • quelle politique économique et sociale ? Nous sommes favorables à la convergence par le haut des politiques économiques et sociales des pays européens plutôt qu’à un transfert de la compétence à l’Europe. Il nous faut mettre l’adoption d’un traité social au cœur des préoccupations européennes  et  orienter la convergence des politiques économiques et sociales européennes vers les objectifs d’une croissance créatrice d’emploi  et de solidarité. Pour ce faire deux grands rendez-vous européens, à savoir le budget et

    la PAC

    , seront à l’ordre du jour lors de notre présidence.
  • quel autre modèle de développement avons-nous à proposer aux peuples européens autre que le libéralisme économique ?

INTERVENTION DE VINCENT PEILLON (consulter des extraits sur http://nouveau-ps.net/index.php)

Vincent aborde le scandale CLEARSTREAM. Il souhaite rappeler que ce scandale n’est pas avant tout celui de Sarkosy et De Villepin mais celui de l’existence même de CLEARSTREAM. Il rappelle qu’Arnaud Monteboug et lui-même, en 2000, lors de la  mission d’information parlementaire sur les obstacles au contrôle et à la répression de la délinquance financière et du blanchiment de capitaux en Europe avaient dénoncé, dans l’indifférence européenne totale, le fonctionnement de CLEARSTREAM suite aux vérifications des révélations de Denis Robert (pour info : http://www.liberte-dinformer.info/60828.html). En effet CLEARSTREAM, chambre de compensation interbancaire luxembourgeoise, est en réalité une chambre de blanchiment d’argent et efface toutes ses transactions illégales.

Vincent revient sur le projet de loi sur « l’immigration choisie » que les socialistes se doivent de combattre résolument sans état d’âme. Le sujet de l’immigration sera  mis au coeur de la campagne présidentielle par la droite afin d’esquiver les questions fondamentales qui traversent notre société. La droite préfère toujours s’attaquer aux plus faibles (prostitués, immigrés, jeunes, ..) qu’aux causes des maux.

Au-delà de la ligne politique claire qui devra être présente dans notre projet, Vincent insiste sur la question des moyens également à afficher pour l’atteinte de nos objectifs.

INTERVENTION DE HENRI EMMANUELLI (télécharger l’intégralité sur http://nouveau-ps.net/index.php)

Henri revient sur le mouvement du CPE qui s’inscrit dans la suite politique du 21 avril de 2002.  La caractéristique de

la France

est son refus du libéralisme économique comme l’a démontré le mouvement sur les retraites, les votes lors des élections cantonales, régionales, européennes, lors du référendum sur la constitution et dernièrement le mouvement anti-CPE.

Nous sommes à l’avant-garde d’une prise de conscience européenne et mondiale vis-à-vis de l’impasse vers laquelle nous conduit le libéralisme économique.

Henri souligne la portée universaliste présente dans le mouvement contre le CPE, à savoir la dignité humaine. Les jeunes ont refusé qu’au XXIème siècle le sort qui leur est réservé s’apparente à celui des journaliers du XIX ème siècle.

Un des défis à relever par les socialistes est de redéfinir le lien entre individu et collectif, citoyen et Etat. Au-delà de la formule fumeuse sur la démocratie participative, on ne sait jamais où elle commence et où elle finit, il nous faut apporter des réponses concrètes au renouvellement de nos institutions  et réfléchir au cadre et aux règles à définir pour la consultation populaire. Une des caractéristiques de notre société est la révolte de la base contre l’autorité  et cette révolte puise sa force dans les inégalités de condition, de revenus, d’informations, …..  Cette révolte corrélée à la méfiance de l’Etat a été portée à gauche par les prudhomistes et à droite par les libéraux.

Nous devons transformer le refus du libéralisme en un horizon auquel les gens aspirent. Notre projet doit répondre au refus du libéralisme, réduire la fracture entre la base et l’autorité. Il est déterminant que notre projet soit clair et ait quelques objectifs phares et compréhensibles :

Ø      le plein emploi : croissance durable respectueuse de l’environnement, réhabilitation de l’industrie dans notre pays, se doter d’outils de financement de notre politique, ….

Ø      renouer avec l’égalité sous toutes ses formes : c’est d’abord les inégalités et l’injustice qui génèrent la violence. C’est dans les sociétés les plus injustes que le taux d’emprisonnement est le plus fort alors que ce n’est pas le cas dans les sociétés plus pacifiées (cf Etats-Unis/ pays d’Europe du Nord).

Henri nous rappelle que depuis 1974 les sondages n’ont jamais désigné 4 mois à l’avance le gagnant à la présidentielle. Aujourd’hui ce devrait être Balladur notre président qui aurait succédé à Michel Rocard !!!

Henri rappelle la nécessité du rassemblement à gauche et constate que notre Parti n’est pas vraiment moteur de ce rassemblement. Il rappelle que c’est aussi pour cela que NPS a fait la synthèse car il y avait d’abord nécessité à montrer que le PS était en interne en capacité de se rassembler.

Laurence DUFFAUD

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27 avril 2006

PUBLICATIONS SUR NPS 35

Adhérents ou sympathisants de "Pour un Nouveau Parti Socialiste 35", tu souhaites publier sur ce blog: sujets d'actualité, thèmes que tu souhaites aborder, argumentations suite à un commentaire du blog, développement d'idées suite une réunion, compte-rendu ou point de vue, ce blog est un des outils pour faire croitre et affiner nos idées et actions en Ille-et-Vilaine et dans l'hexagone. Au delà des commentaires, tu peux envoyer tes textes et photos aux auteurs du blog (colonne de droite), ceux-ci se chargeront d'en faire la publication.

Nota: si pour des raisons légales ou autres, les auteurs ne sont pas dans la possibilité de publier ton texte ou tes photos, un courriel explicatif te sera transmis.   


1 avril 2006

DROIT D'AUTEUR ET INTERNET: QUAND COPIER DEVIENT UN CRIME

S'il occupe justement les esprits et les colonnes des journaux, le CPE n'est pas le seul sujet sur lequel le gouvernement pratique la mascarade. Ainsi le projet de loi relatif au droit d'auteur et aux droits voisins dans la société de l'information (DAVSI) a subi de multiples transformations. Réagissant enfin à une directive européenne datant de 2001 le mettant dans l'obligation de transposer le texte dans le droit français, le gouvernement s'est hâté si lentement que le texte n'a été mis en débat à l'Assemblée Nationale qu'en décembre 2005. C'est à dire juste avant les fêtes et de plus en procédure dite "d'urgence". Autant dire le peu de sérieux avec lequel la question a été considérée; question qui cependant engage l'ensemble des auteurs ainsi que près de 8 millions d'internautes.

A ce point que ce sont à la fois les députés PS mais aussi de l'UMP qui ont présenté et adopté 2 amendements faisant capoter le texte de RD De Vabres et qui ont ouvert la voie à la licence globale, donc à une forme de téléchargement sinon totalement gratuit tout du moins ouvert et adaptable aux pratiques déjà existantes. Dans les mois qui ont suivi, les positions du ministre ont été des plus ambigües: un jour il se déclare pour la licence globale (défendue en particulier par les associations de consommateur), le lendemain il dit y être opposé, pour se contredire le jour suivant... Une véritable pièce de boulevard cependant de piètre qualité pour un ministre de la culture: on voudrait ridiculiser à la fois l'éxécutif et le législatif qu'on ne s'y prendrait pas autrement. Au final et après plusieurs mois de tergiversations incompréhensibles y compris par la majorité de droite, le texte qui vient d'être adopté se contente de définir des graduations d'amendes et de peines concernant la copie, le piratage et la distribution dite illégale.

Une fois de plus, le gouvernement, incapable de concevoir et d'avoir un projet de progrès et tout simplement d'avenir pour notre société, s'est retranché vers le seul terrain qui fasse l'unanimité dans les rangs de l'UMP: la répression. En outre, alors que les jeunes défilent chaque jour dans la rue pour le retrait du CPE, il n'est pas inutile de rappeler que ces mesures uniquement répressives toucheront de nouveau et en particulier les jeunes, principaux utilisateurs du téléchargement. Demain, comment expliquer que si leurs parents avaient le droit de copier leurs chansons préférées sur K7, aujourd'hui les jeunes qui copieront sur CD seront passibles d'amendes et de détention? Outre que cette loi parait bien peu applicable, encore une fois, la notion d'intérêt général semble bien éloigné des préoccupations du gouvernement Villepin.

19 mars 2006

LE COURANT NPS 35 AU SEIN DU PS

membres titulaires NPS du Conseil Fédéral: Isabelle Thomas, Gwenegan Bui, Marie-Anne Chapdelaine, Roger Masson, Rodolphe Llavori, Cyrille Morel, Marie Perrin, Daniel Garnier,

membres suppléants: Laurence Duffaud, Jonathan Heurguier

membres du Bureau Fédéral: Marie-Anne Chapdelaine, Rodolphe Llavori, Cyrille Morel

membres de la commission fédérale des conflits: Franck Pichot

membre du bureau fédéral des adhésions: Adrien Savary

membre de la commission de contrôle des finances et des comptes: Tristan Lahais

membre du Bureau National PS: Isabelle Thomas (secrétaire nationale à la mer)

18 mars 2006

RETRAIT DU CPE: DIAPORAMA

                                       rennes_16_mars_061

A chaque rendez-vous pour le retrait du CPE, les manifestants se font plus nombreux en province comme à Paris. Jeudi 16 et samedi 18 mars, étudiants et salariés du public comme du privé ont formé des cortèges imposants à Rennes. Le diaporama des évènements sur l'album photo "ensemble contre le CPE".

(pour l'étoffer envoyer vos photos à nouveaups35)

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